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  • la-bouinotte

Les évasions de Léandre Boizeau... J12


Chaque jour, Léandre Boizeau vous parle de son quotidien casanier, mais l'esprit vagabond...

Le créateur des Ronchons, personnages du fameux musée qui foulent les planches du Berry depuis près de quatre ans, ne pouvait rester sans voix, pas plus que ses comédiens d'copains.

Depuis le " jour 1 ", il ne manque pas de temps pour laisser ses pensées divaguer et faire " chonchonner " nos Ronchons préférés.








 

Autant vous le dire : Chauvigny-Poitiers, c’est une étape que je redoute.


D’abord parce qu’elle commence par une bosse qu’il faut monter à froid et ce n’est pas mon sport favori.

Ensuite parce que je vais arriver dans une ville, ce que je redoute parce que je m’y sens perdu. Désormais, ça va trop vite pour moi, même si, en cette période ça doit être plus calme au niveau de la circulation…


Mais ce n’est pas ce qui va me faire abandonner pour autant :

je n’ai pas de marche arrière !

Certains appellent ça de l’entêtement, d’autres de la détermination, mais dans un cas comme dans l’autre, je n’y peux rien : je suis né comme ça.

Ça fait du bien de penser à autre chose : je l’ai avalée la bosse sans qu’elle ne s’impose trop à mon esprit.



Me voilà en vue de Jardres !

Là j’ai une belle anecdote à vous raconter.

Il y a de ça une bonne trentaine d’années, nous avions décidé, avec toute une équipe d’Amis Cyclos Blancois, de participer à une épreuve un peu particulière : les dix heures de Jardres par équipes de deux.

Départ 7 heures du matin, arrivée 17 heures, relais toutes les deux heures, une équipe de commissaires comptabilisant le nombre de tours sur la ligne de départ - arrivée.

Je faisais équipe avec Michel. Geneviève, sa femme, faisant équipe avec Mauricette, la mienne.

Et la ronde infernale s’élança.

On se mit à tourner sur un circuit d’environ 5 kilomètres et très vite, on se rendit compte que certains avaient un rendement de formule 1. Nous n’étions pas de ceux-là, mais notre performance finale nous combla : 33 kms/ heure de moyenne sur 10 heures !

Par contre la performance réalisée par Geneviève et Mauricette les plaçait en première position des équipes féminines !

Joie dans les rangs des Amis Cyclos Blancois !

Tous se précipitèrent donc à la remise des prix. En jeu : deux magnifiques coupes, l’une pour les hommes, l’autre pour les femmes.

Une des équipes T.G.V. se vit donc récompensée pour avoir réalisé la meilleure performance. Normal, mais on s’en fichait un peu… Nous on attendait la coupe des femmes.

Et, là, surprise !

Elle fut attribuée à l’équipe féminine la mieux déguisée. Geneviève et Mauricette furent gratifiées d’une coupelle, format coupe de champagne.

Je me fendis d’une lettre aux organisateurs dans la semaine qui suivit. Plus jamais les Amis Cyclos Blancois ne participèrent au corso fleuri de Jardres.

Inutile de vous dire que Marlène Schiappa n’existait pas en ce temps-là !


Bon, on cause, on cause,

et l’on bouffe les kilomètres sans trop s’en rendre compte.

La voilà, la belle ville de Poitiers. Je dis belle, mais à la vérité, je ne la connais pas trop. J’y ai souvent accompagné mon père pour y faire des tournées de porcelaine. Faut comprendre qu’on n’avait pas trop le temps, à l’époque de visiter les monuments.

Plus tard, bien plus tard, j’y suis venu pour des visites que je ne préfère pas évoquer. Bref, je suis à Poitiers ! Qu’on se le dise !

Et faites comme moi : bougez-vous un peu si vous le pouvez !


 

Des nouvelles brèves des Ronchons.

Depuis que je leur ai envoyé la nouvelle version du « Musée des Ronchons », je ne les entends plus.

Ils semblent être confinés dans l'apprentissage de leur rôle.

En un mot qui dit bien ce qu’il veut dire : je les ai assabouis !

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